Jurassic Park: T. rex Rampage Jurassic Park : le carnage du T. rex

© Rebrickable

  1. Le Tyrannosaurus rex
  2. Le portail
  3. Les minifigs
  4. Appréciation

Ce LEGO® est probablement l’un des plus importants pour moi dans la mesure où c’est, pour l’heure, le meilleur représentant de deux de mes choses préférées : Jurassic Park et… les LEGO®, évidemment.

Ce set est gargantuesque : 3120 pièces, l’un des plus gros disponibles. Il est réparti en deux constructions principales, permettant l’assemblage de deux figures emblématique de la saga : la fameuse porte en bois et le T. rex.

Le Tyrannosaurus rex

Bien que certaines parties soient répétitives, le montage du T. rex se fait avec beaucoup de plaisir. Il est énorme (plus grand que mes chats !), et quelque peu articulé (la queue notamment, les pattes avant et leurs griffes, la tête retombe sous son poids mais ses mâchoires s’ouvrent sur une belle langue rouge).

Il est possible de le mettre dans plusieurs positions qui permettent son équilibre : soit dans sa position de rugissement, pratiquement à l’horizontale, soit sa position d’observation, dressé sur ses pattes arrières. Toute position intermédiaire manquera de stabilité. Malgré ce manque relatif de stabilité, sa taille et son poids le rendent très agréable à manipuler.

Le portail

Élément iconique de Jurassic Park et de Jurassic World, le portail se devait d’être convainquant. Et, bonne nouvelle, il l’est ! Tout aussi démesuré que le T. rex, sa taille est calculée pour y faire passer le monstre. À l’heure actuelle, c’est clairement mon LEGO® le plus grand et le plus haut. Il est également très détaillé : empreintes de roues, végétation luxuriante digne des décors hawaiiens où ont été tournés les différents films, torches, logo, tout y est, et plus encore.

Si l’avant du portail donne le ton en terme d’ambiance, l’arrière est astucieusement et littéralement rempli de références au film initiateur. On y trouve :

  • un nid de raptors avec les oeufs éclos
  • la cascade de boue dans laquelle se noit la canette de Barbasol censée contenir les échantillons volés par Dennis Nedry
  • les toilettes dans lesquelles l’avocat de John Hammond, Donald Gennaro, se fait manger par le T. rex
  • le poste de travail triple-écrans CRT de Ray Arnold
  • la table à laquelle Ellie Sattler mange glaces et autres sucreries (y compris le pudding vert que Lex Murphy n’arriva jamais à mettre dans sa bouche…)
  • la pièce sous-terraine où Hammond et Malcom trouveront refuge pour guider Ellie Sattler vers la salle des disjoncteurs
  • et, le meilleur pour la fin, la salle des disjoncteurs, où on retrouve un autre élément emblématique du film : ce qu’il reste de Ray Arnold, à savoir son bras, coincé dans une grille, avec le moignon en sang - hallucinant de fan-service, et définitivement pas tout public !

Chacune de ces pièces se monte, encore une fois, avec beaucoup de plaisir. Leur contenu, sans être exhaustif pour des raisons évidentes de place, est varié, et chaque élément de décors a été minutieusement sélectionné par les créateurs du set. Chacun de ces éléments déclenche une petite projection privée de la scène correspondante dans ma tête lors de leur assemblage, et c’est très exactement le phénomène que j’espérais produire avec ce set. D’ailleurs, j’ai regardé le film puis le reste de la saga dès que le set eût été monté…

Les minifigs

Presque toute la clique est là :

  • John Hammond
  • Ian Malcom
  • Ellie Sattler
  • Alan Grant
  • Dennis Nedry
  • et Ray Arnold

On trouve, aussi surprenant que ça puisse paraitre avant de réfléchir à un monologue tiré du film (de Mr ADN), une grenouille et un bébé Velociraptor.

Appréciation

Globalement, ce set se monte très vite : les pièces sont emballées dans des sachets numérotés, qui correspondent aux pages des fascicules de montage (énormes, eux-aussi). Plus rien à voir avec les LEGO® d’il y a quelques décennies, ou de certaines gammes particulières, où on passait un temps fou à trier les pièces par forme, taille, couleur et fonction. J’aimais ce temps-là, et pour le retrouver, il suffit de démonter tous ses sets, et tout reconstruire 😁

Je disais que le set se monte vite : je l’ai terminé en environ 6 heures, mais parce que j’ai l’habitude, que les pièces étaient bien rangées dès la sortie de la boîte, que les instructions étaient claires, simples et détaillées, et parce l’ayant acheté pendant un week-end, je pouvais me permettre de ne faire que ça. Mais en comptant 1 à 2 heures par jour, on peut étaler sa construction sur une bonne semaine.

De toute façon, un set de cette taille doit “vivre” une fois monté. Pour ma part, il prend fièrement place sur mon bureau, pour que je le voie tous les jours, pour que tous les jours je puisse faire une gratouille à Rexou (c’est le petit nom très original que je lui ai donné), revivre certaines scènes du film qui vont immanquablement m’amener à revoir le film pour la 800ème fois (véridique, ou en tout cas, pas loin).

Je dirai qu’en définitive, ce set est celui qui m’a donné le plus de satisfaction au montage, et le plus de plaisir post-montage, puisque de ce set découle tout un état psychologique lié à la saga entière, même aux épisodes où le ne voit pas le portail ou le T. rex.

Une critique, toutefois : en tant qu’objet collector, on a à notre disposition une de ces fameuses plaques noires sur lesquelles on colle la présentation du set, ce qu’il représente en “situation réelle”. Ainsi, il est présenté comme un set Jurassic World, mais il est évident pour un fan que c’est un set Jurassic Park. On pinaille.

Vivement le Ford Explorer de 1993 à l’échelle !